Les sommes injectées dans le Réseau national de la recherche et de l’éducation multiplient les connexions entre les chercheurs et les étudiants du Canada et de l’étranger

Les partenaires du RNRE investissent pour élargir la portée du réseau ainsi qu’en accroître les capacités et rendre l’infrastructure plus résiliente en vue de faciliter la collaboration et l’apprentissage faisant appel à l’usage massif de données

[Ottawa, ON]

CANARIE, un des piliers de l’infrastructure numérique qui sous-tend la recherche, l’éducation et l’innovation au Canada, a annoncé aujourd’hui l’achèvement de plusieurs projets qui étendent le Réseau national de la recherche et de l’éducation (RNRE) à de nouvelles régions et institutions, donc en rehaussent les capacités et la fiabilité. Ces projets ont été financés conjointement par CANARIE et ses partenaires provinciaux et territoriaux du RNRE.

Grâce à eux, dix centres de recherche et des campus collégiaux et universitaires desservant près de 200 000 étudiants et chercheurs profiteront d’une nouvelle ou d’une meilleure connexion au RNRE. Les chercheurs pourront ainsi communiquer plus aisément avec leurs homologues du Canada et de l’étranger, mais aussi accéder à des appareils scientifiques, à des services et à des données de partout. Le RNRE du Canada raccorde au-delà de 725 établissements d’enseignement supérieur, hôpitaux, installations de recherche, ministères et centres d’innovation à des milliers d’institutions similaires sur le globe, par le truchement d’une toile mondiale constituée d’une centaine de RNRE.

« Les partenaires du RNRE canadien œuvrent constamment de concert pour agrandir, faire évoluer et procurer aux Canadiens l’infrastructure numérique indispensable à la recherche, à l’enseignement et à l’innovation de calibre mondial », a déclaré Bala Kathiresan, président de BCNET et du Comité de régie du RNRE. « Ce partenariat, qui couvre tout le pays, accroît l’efficacité, autorise des économies et confirme le leadership du Canada dans le domaine des sciences et de la technologie. »

  • En Alberta, Cybera a élargi la portée du RNRE à la région métropolitaine de Red Deer, où l’on retrouve plusieurs institutions de recherche, d’innovation et d’enseignement, notamment le Collège de Red Deer et son Centre pour l’innovation en fabrication (CIM).
  • Un peu plus à l’ouest, en Colombie-Britannique, BCNET a modernisé son réseau à Vancouver afin de porter le débit de la connexion de l’Université Simon Fraser, de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université de Victoria au RNRE à 100 gigabits par seconde, ce qui assurera une meilleure collaboration entre chercheurs et étudiants, ainsi qu’avec leurs homologues du reste du pays et de la planète. Cette capacité supplémentaire débouchera aussi sur une collaboration plus étroite avec les centres de Calcul Canada dans la province de même qu’avec les hôpitaux universitaires et les instituts de recherche de la région, parmi lesquels figurent le TRIUMF, le Michael Smith Genome Sciences Centre, le BC Cancer Research Centre et le Child and Family Research Institute.
  • Au Manitoba, MRnet a accru la capacité de son réseau principal, à Winnipeg, en hissant son débit à 100 gigabits par seconde, ce dont ont immédiatement bénéficié les établissements d’enseignement post-secondaire de la ville, dont l’Université du Manitoba, l’Université de Winnipeg, les centres de recherche et les commissions scolaires, qui jouissent désormais d’une connexion sûre et ultrarapide entre eux et avec leurs équivalents de la province, du Canada et du reste du monde, par l’intermédiaire du RNRE.
    • Les améliorations apportées au réseau de MRnet à Thompson et à The Pas, dans le nord de la province, ont aussi rendu le RNRE plus fiable pour les étudiants des commissions scolaires et de l’University College of the North qui y sont raccordés. Dans le cadre d’un autre projet, également dans le nord du Manitoba, MRnet a élargi la portée du RNRE en établissant une nouvelle liaison à fort débit à Churchill, de manière à desservir les écoles et les centres de recherche locaux, notamment le nouvel Observatoire marin de Churchill (CMO) de l’Université du Manitoba, centre multidisciplinaire qui épaule les travaux poursuivis dans d’autres organisations, dont ceux d’Ocean Networks Canada, en plus de poursuivre ses propres recherches sur l’Arctique.
  • Au Nouveau-Brunswick, ECN a agrandi le RNRE en vue d’y raccorder le Huntsman Marine Science Centre et a rendu le réseau provincial plus résilient localement, à l’avantage de nombreuses institutions dont le New Brunswick Community College.
  • Enfin, en Saskatchewan, SRNET a agrandi le RNRE en établissant une nouvelle connexion avec trois campus de Saskatchewan Polytechnic dans la province, y compris le tout nouveau et novateur Centre de fabrication du campus Wascana, à Regina. La collaboration scientifique s’en trouvera facilitée, tandis que chercheurs et étudiants bénéficieront d’un meilleur accès à diverses ressources comme l’infrastructure en calcul informatique de pointe de Calcul Canada.

Renseignements

Ela Yazdani
Directrice des communications
CANARIE
(613) 943-5432
[email protected]

À propos du Réseau national de la recherche et de l’éducation

Le Réseau national de la recherche et de l’éducation (RNRE) est un regroupement essentiel d’infrastructures, d’outils et de ressources humaines qui renforce la proéminence du Canada dans les secteurs de la recherche, de l’éducation et de l’innovation.

CANARIE et ses douze partenaires provinciaux et territoriaux forment le RNRE canadien, qui raccorde les chercheurs, les enseignants et les innovateurs du pays entre eux, tout en leur donnant accès à leurs homologues ainsi qu’aux données et aux technologies de l’étranger.

Les partenaires du RNRE canadien collaborent pour renforcer la sécurité de cette infrastructure cruciale. Dans un effort pancanadien sans précédent, ils ont entrepris de coordonner la mise en place d’un système de surveillance des cybermenaces à la grandeur du réseau. L’initiative prévoit la création d’une équipe d’analystes en sécurité ainsi que le déploiement d’équipement de surveillance commun (une plateforme d’information et de gestion des incidents en sécurité, ou SIEM en abrégé) sur le réseau des membres du RNRE. Les analystes échafauderont des stratégies pour donner suite aux incidents et en atténuer les répercussions, après examen des données recueillies par le SIEM. L’initiative rendra le RNRE plus sûr et pavera la voie à la collaboration future dans les projets qui se rapportent à la sécurité.

À propos de CANARIE

CANARIE renforce le leadership du Canada en science et en technologie en exploitant une infrastructure numérique qui facilite des recherches de calibre mondial dont les Canadiens tirent directement avantage.

CANARIE et ses douze partenaires provinciaux et territoriaux forment le Réseau national de la recherche et de l’éducation du Canada, un réseau ultrarapide qui connecte les chercheurs, les enseignants et les innovateurs du pays les uns aux autres, et leur donne accès à leurs homologues, aux données et aux technologies de la planète entière.

Outre son réseau, CANARIE finance et promeut des logiciels scientifiques réutilisables ainsi que des initiatives nationales en gestion des données de recherche qui accélèrent la découverte. L’organisme dispense des services de gestion des identités aux établissements d’enseignement supérieur et propose des ressources de pointe en réseautique et en infonuagique qui facilitent la commercialisation dans le secteur canadien de la technologie.

Fondé en 1993, CANARIE est une société sans but lucratif, essentiellement financée par le gouvernement du Canada.