L’évolution des logiciels de recherche qui concourent aux découvertes scientifiques de calibre mondial cesse d’être la responsabilité de CANARIE pour devenir celle de l’Alliance de recherche numérique du Canada

Avec la transition, CANARIE abandonnera son répertoire de logiciels de recherche d’ici la fin du mois d’août 2022

(le 2 juin, 2022, Ottawa)

L’allocution de clôture au Colloque canadien sur les logiciels de recherche de 2022 qui s’est déroulé plus tôt cette semaine, à Montréal, marquait la fin de la mission stratégique de CANARIE qui consistait à faire progresser les logiciels scientifiques. Dorénavant, cette mission incombera à l’Alliance de recherche numérique du Canada (l’Alliance). La transition entre les deux organismes constitue un point tournant de la stratégie du gouvernement canadien en matière d’infrastructure de recherche numérique. Faire évoluer les logiciels scientifiques sera maintenant la tâche de l’Alliance, à l’instar des autres composantes de l’infrastructure de recherche numérique canadienne. Elle y parviendra grâce aux possibilités de financement, à des partenariats stratégiques et au renforcement des capacités existantes.

CANARIE a injecté plus de 51 millions de dollars dans les logiciels de recherche depuis 2007, année où il a lancé son programme Plateformes de recherche (PPR). Bon nombre des plateformes initiales ont changé, mais elles demeurent en usage aujourd’hui. C’est notamment le cas de CBRAIN, d’Oceans 2.0 (devenu Oceans 3.0) et de CANFAR. Après les premiers pas du PPR, le programme Logiciels de recherche de CANARIE a subventionné l’élaboration d’outils et de plateformes scientifiques, de plateformes de recherche réutilisables, d’équipes locales de soutien aux logiciels de recherche et d’un répertoire de logiciels scientifiques (science.canarie.ca).

Pendant que l’Alliance forge une approche générale au recensement des logiciels de recherche, CANARIE mettra progressivement un terme à son propre répertoire à la fin d’août 2022.

« Je tiens à remercier les membres de notre commission consultative sur la recherche et de notre comité technique sur les logiciels pour avoir contribué à orienter le programme Logiciels de recherche au fil des ans, ainsi que les nombreuses équipes qui ont élaboré et perfectionné les plateformes et les outils informatiques employés pour la recherche », a déclaré Mark Wolff, chef de la technologie chez CANARIE. « Notre approche n’aurait pas abouti sans les conseils de la collectivité et nous espérons que ces outils novateurs poursuivront leur évolution. »

« Nous continuerons de faire appel au milieu de la recherche pour faire progresser les logiciels scientifiques et les autres outils de l’infrastructure de recherche numérique avec lesquels les chercheurs canadiens prendront les devants dans l’économie mondiale du savoir », a ajouté Ghilaine Roquet, vice-présidente de la stratégie et de la planification à l’Alliance. « Nous remercions CANARIE d’avoir, par son travail, posé les solides fondations sans lesquelles l’utilisation et les fonctionnalités de ces outils cruciaux pour la recherche ne pourraient avancer. »

Les membres de la collectivité qui souhaitent en apprendre davantage sur le travail de l’Alliance dans le domaine des logiciels de recherche peuvent le faire en s’ abonnant à son bulletin d’information.

Les développeurs de logiciels scientifiques qui désirent en savoir plus sur science.canarie.ca peuvent envoyer leurs questions à logiciels@canarie.ca.